art.n°2
Comme je l'ai dit dans mon premier article,que vous avez bien sûr tous lu, vous mes lecteurs imaginaires, et bien comme je l'ai dit je ne ferai pas un étalage abusif de ma vie privée sur ce blog. Une bonne chose je pense, mais peut être pas du gout de tout ces affligeants skybloggeurs (sans vouloir généraliser) qui me font me poser beaucoup de questions. Que cherchent-ils? Qu'est-ce qui peut bien motiver un être pensant, humain de surcroît, à étaler grossièrement cette tartine de banalités consternantes et ininteressantes qu'il appelle sa "vie".Que se passe-t-il dans la tête de ces milliers, pour ne pas dire millions, d'homo sapiens qui répètent inlassablement " lachez des coms !". Je dois avouer que c'est pour moi un grand mystère, surtout que les articles à "com"menter sont souvent qqch comme la foto d'un gros thon à la cafétéria du collège du bled, qui s'appelle sarah et qui est " trop sympa! franchement j'taime trop sarah"...hum. Néanmoins j'ai quelques hypothèses sur ce qui se passe dans ces têtes, qui à vrai dire sont plutôt plausibles ( les hypothèses pas les têtes!). Peut être que ces skybloggueurs ont une vie tellement vide et dénuée de sens qu'ils ressentent le besoin nécessaire de l'exposer en détail, pour s'autosuggérer que celle-ci est trépidante, voire hors du commun. Peut être encore que le skybloggeur moyen veut se convaincre qu'il est aimé, interessant, et quelque chose comme...le centre du monde. Bah oaui, qu'est ce qui peut justifier toute cette mascarade si ce n'est un egocentrisme exacerbé et refoulé, qui trouve ici le moyen de s'exprimer. En effet, le rêve de tout skybloggueur n'est-il pas qu'un maximum de gens s'extasie devant la dernière péripétie de son existence? Peut-être encore que les skybloggeurs sont complexés et qu'il voient la un moyen de savoir ce que les gens pense sincèrement d'eux et de leur apparence, enfin je ne sais pas.
Bon je ne m'attarderai pas la dessus, l'idée est là. C'est juste que j'ai besoin d'exprimer comme je peux l'incompréhension ineffable qui me saisit quand je contemple ce vaste troupeau de légumes (l'image est inhabituelle n'est ce pas?) dont la remarquable insipidité est devenue comme formatée : vie de merde, articles de merde, amis de merde, coms de merde, et la toile de plus en plus entachée par ce ramassi d'immondices.